
Le président de l’IRA, candidat numéro un du parti SAWAB longtemps enfermé dans sa coquille depuis sa première rentrée politique l’année dernière avec sa tournée dans le Trarza vient de briser le silence. Biram Abeid entend reprendre sa place dans ce paysage politique éclaté avec 25 partis en compétition.
Mais c’est de bonne guerre pour la tête de liste du parti SAWAB d’obédience extrémiste arabe aux législatives de sortir la tête hors de l’eau pour faire entendre la voix d’un ancien député. Biram tire sur la CENI pour remettre en cause son impartialité. Les observateurs ne l’attendent pas sur ce front mais une rupture au préalable avec ce parti raciste qui commence à gagner du terrain c’est la troisième force politique après INSAF et TAWASSOUL qui a présenté 12 conseils régionaux et 129 listes municipales.
Opposant invétéré au système la place de Biram Abeid est dans l’opposition radicale à côté de la CVE-CVE-VR- ADJ-MR malgré des divergences sur la stratégie et autres querelles qui relèvent des principes d’un combattant de liberté. C’est un vieux débat qui relance la question nationale ou la cohabitation.
En tout cas pour le parti SAWAB, le chef historique de l’IRA est une tête de gondole qui ne laisse pas indifférent les électeurs du Trarza et ceux des quartiers périphériques de Nouakchott. Cette sortie médiatique lui permet de sortir d’une période d’hibernation pour une période active avant le 13 mai prochain.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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