L’argent ne fait pas le bonheur ? Faux, répondent les scientifiques

C'est une question que les philosophes, les économistes et les spécialistes des sciences sociales se posent depuis des décennies : L'argent peut-il acheter le bonheur ? Trois scientifiques ont répondu par la positive après une recherche menée aux États-Unis.

 Vanity Fair  – Le bonheur a-t-il un prix ? Jusqu’à ce jour, cette question était restée sans réponse. Un grand nombre d’étudiants ont planché sur la question pendant leurs épreuves blanches de philo. Tous ont espéré craquer le code secret, en vain.  Des livres de développement personnel avaient vaguement fait des tentatives, toutes soldées par des échecs. Fort heureusement, le doute qui planait vient d’être levé.

Ce n’est pas un convaincu du capitalisme qui a résolu l’énigme ni même un philosophe à la retraite mais bien trois scientifiques qui sont parvenus à la conclusion suivante ; pour la plupart des habitants des États-Unis, l’argent fait le bonheur. Daniel Kahneman, Matthew Killingsworth et Barbara Mellers, ont dévoilé leur trouvaille dans une étude conjointe publiée ce mois-ci dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Ainsi, les gens sont généralement plus heureux à mesure qu’ils gagnent de l’argent, leur joie se stabilisant lorsque leurs revenus atteignent 75 000 dollars.

Mesurer le bonheur

 

Ce « plafond du bonheur » avait initialement été proposé par Daniel Kahneman, économiste et psychologue lauréat du prix Nobel d’économie, dans une étude de 2010 qui concluait que « le bien-être émotionnel [augmentait] également avec le revenu logarithmique, mais qu’il n’y avait plus de progrès au-delà d’un revenu annuel de 75 000 dollars ».

Dans leur étude, les trois scientifiques ont interrogé 33 391 adultes âgés de 18 à 65 ans, vivant aux États-Unis, ayant un emploi et déclarant un revenu familial d’au moins 10 000 dollars par an. Pour mesurer leur bonheur, les participants ont été invités à faire part de leurs sentiments à intervalles aléatoires au cours de la journée grâce à une application pour smartphone, développée par Matthew Killingsworth et baptisée « Track Your Happiness » (Suivez votre bonheur). L’application demandait « Comment vous sentez-vous en ce moment ? » sur une échelle allant de très mauvais à très bon. L’étude a abouti à deux grandes conclusions.

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Source : Vanity Fair 

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