L’espoir des Mauritaniens d’avoir des conseillers municipaux et régionaux à l’image de la diversité semble se dessiner à l’horizon avec 60 pour cent des candidats se présentant pour la première fois dans des scrutins à la proportionnelle.
C’est la particularité de ces élections 2023 qui semblent donner des chances à des partis de l’opposition même qui se présentent pour la première fois sous l’étiquette d’une coalition. La compétition sera rude pour les 25 partis reconnus officiellement dans une élection à la proportionnelle à un seul tour pour les municipales et régionales. Et pour la première fois 60 pour cent des candidats sont de nouvelles têtes dans l’espoir de changer l’échiquier politique c’est-à-dire refléter l’image de la diversité mauritanienne.
C’est ce vent nouveau qui pourrait apporter des réponses concrètes aux préoccupations quotidiennes des populations notamment rurales qui meurent de faim et de soif. L’opposition va aller donc à la conquête des 4500 conseillers municipaux et régionaux sans doute avec plus de candidates pour combler le manque de représentativité de maires et de conseillères régionales. La principale crainte des observateurs réside dans la non-transparence de ces élections inédites où le système électoral est toujours en faveur du parti INSAV qui peut toujours compter sur la CENI et le conseil constitutionnel où il est majoritaire. L’enjeu pour Ould Ghazouani c’est la présidentielle de 2024.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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