Horizons – Suite à une interpellation par le commissariat de Dar Naïm 2 de Nouakchott, M. Boumeni Ould Djibril alias Souvi Ould Cheïn est décédé le jeudi 9 février, dans des conditions suspectes. La police aurait dit à ses parents qu’il avait eu une crise cardiaque.
Le Président de la République a aussitôt donné des instructions pour une enquête transparents et impartiale. Il a envoyé une forte délégation pour présenter ses condoléances à la famille du disparu.
Dimanche matin, le procureur de la République de Nouakchott-Nord, a déclaré à l’hôpital Cheikh Zayed que l’autopsie de feu Boumeni Ould Djibril a révélé ce qui pourrait être considéré comme une cause de décès et que le ministère public a ordonné, en conséquence, la constitution d’une commission pour superviser l’enquête préliminaire et en présenter les conclusions à la justice. Il a également annoncé que le parquet général avait ordonné l’arrestation des éléments en service la nuit de l’incident et du commissaire.
L’autopsie a révélé une fracture de deux vertèbres cervicales et des traces de strangulation.
Bien que la police soit un corps très respectable qui fait un travail appréciable, on y rencontre parfois des éléments dont le comportement n’est pas exemplaire.
Souvi est mort. Il ne faut pas qu’il soit mort pour rien. Puisse ce grave incident servir de leçons. Plus jamais ça.
Mohamed Melaïnine Ould Abdel Vettah
Source : Horizons n° 8482 du Mardi 14 février 2023
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