Courrier international – Le Liban interdit tout contact ou transaction avec Israël, pays ennemi. Impossible donc de voir un film israélien projeté au pays du Cèdre. Et pourtant, à travers le géant du streaming Netflix, c’est l’une des plus grosses productions israéliennes qui se retrouve la plus regardée au Liban, rapporte L’Orient-Le Jour.
Une série “que les Libanais détestent adorer”, titre ainsi le quotidien francophone libanais. La saison 4 de ce thriller mettant en scène des agents d’une unité spéciale israélienne, infiltrés dans les Territoires palestiniens et parlant l’arabe, est sortie le 20 janvier sur la plateforme au Liban et en France.
“Outil de soft power”
“Ce succès, qui peut paraître irrationnel, s’explique en partie par le fait que la série israélienne est tournée en hébreu et en arabe, mais aussi surtout parce que l’intrigue de la dernière saison se déroule entre autres au Liban, dans un chassé-croisé haletant entre forces israéliennes et membres du Hezbollah [parti chiite libanais]”, analyse L’Orient-Le Jour.
“Ce succès, qui peut paraître irrationnel, s’explique en partie par le fait que la série israélienne est tournée en hébreu et en arabe, mais aussi surtout parce que l’intrigue de la dernière saison se déroule entre autres au Liban, dans un chassé-croisé haletant entre forces israéliennes et membres du Hezbollah [parti chiite libanais]”, analyse L’Orient-Le Jour.
Le journal y voit un “véritable outil de soft power” avec “un regard totalement asymétrique sur le conflit” entre Palestiniens et Israéliens, estimant que les agents israéliens sont toujours dépeints comme des héros alors que les personnages palestiniens ne peuvent être que “soit des terroristes, soit des collabos”.
Source : Courrier international
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