
Un ancien président de la CENI relance cette semaine le débat sur le passif humanitaire. Mohammed Vall Ould Bellal entend contribuer à la question nationale pour une solution juste et apaisée.
Le passif humanitaire classé dans les registres des évènements de 1989à 1991, est la question la plus sensible de la cohabitation écornée depuis 1960. Après plus de trois décennies, les Mauritaniens sont toujours divisés et les différents locataires du palais Nouakchott depuis 2005 sont hésitants et manquent de courage politique pour enlever cette épine du pied de l’Etat pour une solution apaisée.
L’ancien président de la CENI s’inscrit dans une nouvelle initiative de plaidoirie pour une commission INSAFF et réconciliation nationale pour faire la lumière sur ces évènements et pour trouver les moyens de réparations de tous les préjudices des victimes. Ould Bellal plaide ainsi pour un pacte national de fraternité et d’unité nationale base de réconciliation entre l’Etat et les victimes.
L’ancien président de la CENI fait de la réconciliation nationale son cheval de bataille qui passe par la réparation et le devoir de mémoire et non l’apaisement politique. A la veille des élections de 2023, c’est un message à Ould Ghazouani pour reconstruire une Mauritanie réconciliée avec elle-même.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 02 janvier 2023)
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