Après l’interdiction des autorités de Nouakchott à l’ex-président Ould Aziz de tenir un meeting à Rosso, la police de Nouakchott l’encercle au siège du partI Ribat à Nouakchott.
Cet acharnement contre l’ancien président poursuivi pour corruption, enrichissement illicite et blanchiment d’argent est un signe que le pouvoir veut reprendre la main pour limiter ses déplacements. Ce nouvel épisode de l’affaire politico-judiciaire de la décennie de Ould Aziz intervient au moment où le président Ould Ghazouani invite les magistrats à assumer leur indépendance.
Une injonction qui s’apparente à un mécontentement du renvoi définitif de l’affaire judiciaire devant la cour criminelle anti-corruption. Le chef de l’Etat tape sur les magistrats de parquet en procédant à de nouvelles nominations dans les tribunaux correctionnels spécialisés dans les délits de corruption.
Un virage pour accélérer le procès de Ould Aziz qui commence sérieusement à déranger le régime à quelques mois des élections de 2023. Le chef de l’Etat entend dès maintenant tordre le coup à son ancien mentor qui veut profiter de sa liberté pour engranger des fidèles.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 01 janvier 2023)
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