Au Mali, l’ex-rébellion touareg appelle à éviter une « rupture définitive » de l’accord de paix

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), une alliance de groupes touareg et nationalistes arabes du Nord, déplore que cet accord, signé en 2015 avec Bamako, soit aujourd’hui « en déliquescence » du fait notamment de l’instabilité politique dans le pays.

Le Monde – C’est un nouveau cri d’alarme. Des groupes armés signataires d’un important accord de paix au Mali « dénoncent » sa « déliquescence » et appellent ses garants internationaux à « éviter une rupture définitive » entre ses parties, dans un communiqué publié vendredi 9 décembre.

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), une alliance de groupes touareg et nationalistes arabes du Nord en rébellion contre le pouvoir central créée en 2014, avait signé un accord de paix avec Bamako, à Alger en 2015. La CMA s’était déjà inquiétée de l’« abandon » de l’accord de paix par les nouvelles autorités maliennes en juillet.

« Il est regrettable d’avouer après sept ans » que « l’accord de paix pâtit incontestablement du manque évident d’engagements efficients [des] parties capitales pour sa mise en œuvre, à savoir les gouvernements successifs du Mali, la médiation [algérienne] et la communauté internationale garante de son application intégrale » , déplore le communiqué publié à l’issue d’une réunion du bureau exécutif de la CMA qui s’est tenu entre mercredi et vendredi à Kidal, son fief du nord du pays.

 

« Les parties garantes [de l’accord de paix] sont dans l’obligation politique et morale de jouer de façon pleine et efficiente leur rôle afin d’éviter une rupture définitive » entre les parties, exhorte le texte.

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Source : Le Monde Avec AFP

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