Au lendemain de la concertation entre des partis de l’opposition et des personnalités politiques à Nouakchott, la coalition Vivre-Ensemble de la présidentielle 2019 annonce sa participation aux législatives municipales et régionales de 2023. Un positionnement de son président qui traduit l’ambition personnelle des leaders de l’opposition au détriment de plusieurs alliances contre l’hégémonie du parti au pouvoir INSAF.
La coalition Vivre-Ensemble (CVE) de la présidentielle de 2019 compte briguer des sièges à l’Assemblée nationale des mairies et des conseils régionaux en 2023. C’est un premier signe de la dispersion de l’opposition au lendemain de la concertation cette fin de semaine au siège de TAWASSOUL entre des partis de l’opposition et des personnalités politiques.
Malgré l’affaiblissement de la CVE avec la disparition de son président KHB il y a quelques mois et le retrait d’un des fondateurs BALAS, son nouveau président Ba Mamadou Alassane persiste à aller aux urnes en 2023. Les observateurs s’interrogent sur une opposition en ordre de bataille pour au moins limiter les dégâts d’élections dont les jeux sont presque faits avec une commission nationale indépendante des élections (CENI) et un conseil constitutionnel calibrés pour la tricherie politique et la fraude.
Les Mauritaniens attendent des alliances au sein de l’opposition pour empêcher une majorité absolue du parti au pouvoir IINSAF au parlement et la conquête de plusieurs mairies notamment à Nouakchott et de conseils régionaux. C’est un pari possible avec une plateforme commune et une dynamique de convergences de lutte.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 04 décembre 2022)
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