La Mauritanie présente son rapport annuel et renouvelle son attachement à la promotion des droits de l’homme

Thaqafa – Une forte délégation conduite par le Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, a pris part à la 73ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples qui se tient à Banjul (Gambie) depuis le 20 octobre 2022 et s’achèvera le 9 novembre. Le Rapport périodique de la Mauritanie sur la mise en œuvre des exigences de la Charte africaine des droits de l’homme a été présenté au cours de cette session.

 

C’est le 26 octobre 2022 que le Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, a présenté devant les délégués de la Commission africaine des droits de l’homme, le rapport périodique de la Mauritanie sur ses engagements par rapport à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. C’était à l’occasion de la tenue de la 73ème session ordinaire de cette haute instance africaine à Banjul (Gambie) prévue du 20 octobre au 9 novembre 2022.

Il a affirmé que le gouvernement mauritanien est convaincu de la place qu’occupent les droits de l’homme dans le développement économique et social du pays et qu’il a toujours respecté ses engagements internationaux, dont la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 

La salle de conférence lors du discours du Commissaire aux droits de l’homme

Il a passé en revue les différentes mesures et politiques adoptées par la Mauritanie dans la préservation et la protection de droits humains. Selon lui, le gouvernement est conscient de l’importance de la stabilité et du respect de la loi dans l’atteinte des objectifs de développement. Il a de ce fait renouvelé l’engagement des autorités mauritaniennes et leur attachement aux valeurs et aux principes des droits de l’homme, en particulier les dispositions de la Charte africaine des droits de l’homme.

Auparavant, le Commissaire aux droits de l’homme, avait prononcé un discours dans lequel il avait mis en exergue les efforts déployés par la Mauritanie pour contribuer au règlement des conflits dans le continent, dans l’accueil des réfugiés et des demandeurs d’asile. Il a aussi indiqué les défis que la Mauritanie tente de surmonter, notamment ceux liés à la sécurité, tels le terrorisme, l’extrémisme violent, le crime transfrontalier, grâce à une approche sécuritaire globale, dans le cadre du G5 Sahel. Il a surtout souligné la priorité accordée par le programme politique du président de la République, M. Mohamed Cheikh El Ghazouani à la consolidation de la cohésion sociale, la lutte contre les pratiques surannées et les stéréotypes, la nécessité de rompre avec toutes les formes de discrimination.

Entretien avec Mme Maya Sahli

Il a mentionné les nouvelles mesures prises pour concrétiser l’ambition du pays à créer une société égalitaire et plus juste, à travers notamment le lancement de l’école républicaine dont l’objectif est de renforcer les principes d’équité et d’égalité, en redonnant aux établissements d’enseignement du pays la possibilité de jouer leur rôle de champ de valeurs républicaines et de pilier de l’unité nationale.

Il a cité la caravane lancée le 13 octobre dernier pour vulgariser les textes relatifs à l’esclavage, la discrimination, la traite et la torture, caravane qui continue de battre le plein sur toute l’étendue du territoire avec l’appui de la société civile. Il a évoqué les surenchères politiques qui instrumentalisent les questions relatives aux droits de l’homme et qui en font un fonds de commerce.

Avec le président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples

Le Commissaire a aussi évoqué les progrès réalisés dans le domaine de la protection des droits et des libertés, citant la loi 004-2021 relative aux associations, organismes et réseaux et qui consacre le système déclaratif des associations longtemps soumises au système d’autorisation. Il a aussi cité la création de l’Observatoire national des femmes et des filles, comme instrument de défense des droits en matière genre.

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Cheikh Aïdara

Source : Thaqafa (Le 02 novembre 2022)

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