
Franceinfo – Fini les animaux de bât qui tirent péniblement une charrette dans les rues de Casablanca, au Maroc. Trop lentes, elles rendent la circulation chaotique et provoquent des accidents. Et force est de constater qu’ânes et mulets vivent mal en milieu urbain. « Ça causait beaucoup de problèmes côté circulation, explique Moulay Ahmed Afilal, adjoint au maire de Casablanca. On a pris cette décision parce qu’on ne peut pas vendre Casablanca comme une ’smart city’, une ville intelligente, alors que la réalité qu’on voit dans les rues est autre. »
« En plus, physiquement, ils sont dans des états lamentables. Quand l’animal n’avance pas, on commence à le taper. »
Moulay Ahmed Afilal, adjoint au maire de Casablancaà franceinfo
Amine a entendu la nouvelle. Avec son cheval, il fait le taxi-brousse [taxi collectif inter-urbain] pour les quartiers périphériques. Il espère juste ne pas être laissé pour compte. « J’ai entendu ça, je n’y peux rien. J’espère juste qu’ils vont nous aider », confie-t-il désemparé. Un désarroi qui se reflète dans tous ces petits métiers de rue.
Des alternatives proposées pour les petits métiers de rues
Que vont en effet devenir les chiffonniers, taxis-brousse et autres vendeurs de légumes ambulants ? « Je vis de la vente des légumes, explique Aziz qui sillonne depuis vingt ans les quartiers populaires. S’ils me payent un triporteur, je prends ! », lance-t-il.
Source : Franceinfo
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