
Le Calame – C’est dans une ambiance festive rythmée aux sons de tamtams que s’est lancée à partir du siège du FONADH, ce vendredi 14 octobre, la caravane de la Plateforme nationale Mauritanie de la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest.
Des thèmes porteurs se rapportant à la protection de l’environnement, lutte contre le changement climatique et promotion de l’agriculture, de l’écologie et défense des marchés tropicaux. La caravane fera escale à Tékane avant de rallier Dar El Barka.
La caravane nationale ira à la rencontre des populations pour « les écouter ». « Nous enregistrons ce qu’elles nous disent et le faisons remonter aux décideurs nationaux’’. Le slogan mis en exergue dans la banderole est repris en chœur par les deux batteurs de tamtams. ‘’On n’est pas fatigué, on est là jusqu’au bout ‘’, disent-ils.
Cette initiative permet, explique Amadou Oumar Dia, un des initiateurs de la caravane, de faire écho aux préoccupations des personnes qui souffrent déjà du réchauffement climatique en Afrique.Nous subissons les dégâts de cette injustice alors que nous ne sommes pas des pollueurs. Nous voulons inverser cette tendance. C’est dans cette optique que nous lançons cette initiative pour sensibiliser les citoyens et décideurs du continent avant la COP27.
il s’agit de mobiliser les citoyens qui subissent les conséquences du réchauffement climatique, de mettre l’accent sur les solutions et de pouvoir influencer les décideurs. L’objectif étant que les responsables politiques soutiennent notamment les propositions du Groupe africain à la COP, qui se tiendra du 6 au 18 novembre en Egypte, sur les sujets qui nous intéressent : les pertes et dommages, l’adaptation et les finances.
Dans le sillage, Niang Ibrahima, membre de la plateforme, appelle les pays riches ‘’historiquement responsables du changement climatique − à assumer leur juste part pour aider le continent à affronter l’escalade de crises climatiques qui (le) frappent ». Niang demande également « aux gouvernements africains de mieux soutenir la transition agro-écologique paysanne et de mieux protéger les droits des paysans ».
Source : Le Calame (Le 14 octobre 2022)
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