Afrique.le360.ma – L’année scolaire 2022-2023 a débuté en Mauritanie avec une réforme controversée qui prévoit l’inscription de tous les enfants de la première année dans le public. Si la volonté de créer une école républicaine est saluée, la mise en place de cette réforme dans la précipitation pose problème.
Diallo Dioukh Hamady, propriétaire de l’école Dioukhhamadya, explique que son établissement n’a pas inscrit un seul enfant en première année et se conforme strictement à la nouvelle loi.
Cependant, il exprime une vive inquiétude par rapport à un contexte de déficit en infrastructures et ressources humaines au niveau des écoles publiques avec des risques de classes pléthoriques et une crainte de dégradation de la qualité de l’enseignement. Tous ces éléments étant de nature, selon Hamady, à hypothéquer les chances de réussite d’une réforme sans préparation.
Notre correspondant à Nouakchott Amadou Seck
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