La saisie cette semaine à Nouakchott par les contrôleurs économiques de plus de 32 tonnes de produits périmés et près de 3 tonnes dans le Trarza relance le débat sur la protection des consommateurs et au-delà la santé publique en Mauritanie.
Les Mauritaniens font face depuis plus d’une année à une forte hausse des prix denrées alimentaires et à la prolifération de produits périmés dans le commerce à Nouakchott et à l’intérieur du pays qui risque d’impacter sur la santé des citoyens. 491 sacs de 50 kilogrammes de sucres impropres à la consommation ont été saisis en septembre dernier dans un dépôt à Nouakchott.
Au total 35 tonnes de produits périmés dont 2 tonnes et demie dans le Trarza. C’est la partie immergée de l’iceberg. Régulièrement depuis maintenant plus de trois ans des produits périmés circulent dans les marchés et surtout qu’il s’agit de la viande du lait et du sucre.
Les infractions sont multiples et tournent essentiellement sur l’absence de nomenclature des prix, de la vente sans factures, du monopole et spéculation sur les prix et des produits périmés. C’est un véritable danger pour la santé des consommateurs. La fermeture des commerces et l’acquittement des fraudeurs par le paiement des amendes ne servent pas à grand-chose si des peines sévères ne sont prises surtout pour les commerçants récidivistes.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 06 octobre 2022)
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