Une recomposition de la commission nationale indépendante des élections CENI est attendue à Nouakchott avant le 31 octobre prochain. Un changement qui s’inscrit dans le cadre de l’accord final entre l’Intérieur et les partis politiques pour préparer les élections de 2023.
Pour les observateurs l’esprit et la lettre de l’accord entre l’Intérieur et les partis reposent sur l’équilibre entre la recomposition de personnalités de la majorité et de l’opposition et leurs compétences sans doute l’ouverture à la société civile. C’est le chef de l’exécutif qui est pointé du doigt pour être à la hauteur du changement attendu par les Mauritaniens et notamment l’opposition qui a grandement contribué à cet accord historique notamment pour le vote de la diaspora.
C’est dans cette nouvelle dynamique que le parlement est invité à améliorer le code électoral pour des élections transparentes et inclusives. Les deux pouvoirs sont devant ainsi leurs responsabilités pour rompre avec la tricherie politique et la fraude qui caractérisent depuis 1978 les gouvernances militaires.
Les observateurs rappellent que deux représentants de l’opposition avaient intégré la CENI composée essentiellement des partisans du candidat Ould Ghazouani à la présidentielle de 2019. Après trois ans de gouvernance c’est un difficile défi pour le nouvel homme fort. L’agenda électoral prévoit des élections municipales et régionales et législatives à la proportionnelle en 2023 et une élection présidentielle en 2024.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 06 octobre 2022)
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