Mauritanie – Naissance de l’école républicaine : une gestation pénible

Les prémices d’un pénible enfantement, celui de l’école de la république, troisième génération. Nous sommes tous concernés.

J’avoue que par idéalisme expérimenté l’école publique, et pas n’importe laquelle. L’école annexe ,.. et plus tard, le collège du ksar, après un rallye hasardeux sur les impraticables terrains rocailleux des établissements privés.

Et retour, je ne me rappelle plus où, ni lesquels..

Public ?

Privé ?

Les stigmates de la déception demeurent encore, si vivaces, que, je me suis résolue à l’exil vers des systèmes d’éducation étrangers, après avoir éreinté mes enfants par un nomadisme scolaire.

Un produit de qualité.

Une prééminence, qui demande beaucoup d’efforts, tant physiques, intellectuels, que financiers, ces derniers sont plus ou moins déterminants, à l’intégration du cercle restreint .

Nous devons tous militer à ce que chaque enfant mauritanien ait le droit à un enseignement de qualité, fut il public ou privé. L’essentiel est de servir à nos chérubins une soupe comestible.

Energétique, surtout..

Toute amorce fait inévitablement face à des obstacles.

Mais les plus important sont la détermination et la sincérité dans l’engagement de l’atteinte des objectifs. Ainsi, l’impartialité dans les choix des ressources humaines, qui conduiront cette ambitieuse politique est vitale pour sa survie, son succès.

L’obligation à chaque élève de ce pays d’intégrer les classes publiques, et ce sans exception aucune est encore une théorie, la pratique nous enseignera sur sa pertinence .

Entendons nous bien, sur la constante selon laquelle toute obligation exige la qualité. En réponse aucune aventure ne sera en l’occurrence tolérée.

Les snipers sont au tournant. Au loin nous parvient déjà l’écho des tirs de sommation.

Wait and see.

En attendant accordons aux initiateurs le bénéfice du doute.

Des mesures prises dénotent de la déterminations de l’application de ce mode opératoire.

Mais ce n’est pas tout, tirons expérience des multiples vécus, dont des générations mauritaniennes en ont patis, irrémédiablement.

Hélas..

Je ne suis certes pas la mieux indiquée pour donner des leçons à ce sujet, mais les réseaux sociaux offrent une franchise illimitée aux digressions, et à l’imposture, les usagers, dont, je fais partie se délectent. بسم الله
Moi, je sors.

 

Good luck.

Aïcha

(Reçu à Kassataya.com le 04 octobre 2022)

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