Au Liban, de nouvelles banques braquées par leurs clients voulant récupérer leur argent

Mercredi 14 septembre, deux nouveaux braquages de banque ont eu lieu coup sur coup au Liban, dont l’un à Beyrouth, de manière non violente et orchestrés par des activistes. Le quatrième depuis le début de l’année, commis par des clients excédés par les restrictions bancaires imposées depuis le début de la crise.

Courrier international  – “Les Libanais ne savent plus comment faire face aux restrictions drastiques et totalement illégales imposées unilatéralement par les banques sur les dépôts de leurs clients depuis l’été 2019”, date du déclenchement de la terrible crise économique qui frappe le Liban depuis trois ans, raconte le quotidien francophone libanais L’Orient-Le Jour. Certains n’hésitent plus à utiliser la manière forte.

Mercredi 14 septembre, un client réclamant son argent a braqué sa banque à Aley, au sud-est de Beyrouth. Arrêté par les forces de l’ordre, il a néanmoins pu repartir avec la somme de 30 000 dollars.

Quasiment au même moment, Sali Hafez, une femme de 28 ans, a braqué sa banque, située dans un quartier de la capitale, avec une arme factice, dans le but de récupérer ses économies et de payer les traitements de sa sœur qui lutte contre le cancer. Elle aussi a pu repartir avec une forte somme d’argent et ce sans se faire arrêter.

“Son action n’a rien du coup de tête et a été préparée en amont”, explique L’Orient-Le Jour. En effet, elle a pu compter sur le soutien d’activistes et d’avocats, faisant partie d’associations pour la défense des droits des déposants. “D’autres actions organisées de ce genre suivront dans les prochains jours”, avertit un avocat ayant fondé l’une de ces associations.

Il s’agit des troisième et quatrième braquages enregistrés depuis le début de l’année, a comptabilisé le journal.

“Héros ordinaires”

Comme les deux précédents braqueurs, “Sali Hafez s’est transformée hier pour bon nombre d’internautes en héroïne, dans un pays miné par la crise économico-financière et où les dépôts sont devenus quasi inaccessibles, sans que les autorités ne proposent de sortie de crise depuis trois ans”.

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Source : Courrier international 

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