En ordonnant le chef d’Etat-major des armées à enquêter sur le refus de l’incarcération d’un sous-officier Ould Ghazouani veut laver de tout soupçon d’injustice à l’armée et renvoie la balle en même temps à la justice pour la transparence d’une affaire qui dépasserait l’ignorance d’une procédure.
C’est cette méconnaissance de l’armée des procédures judiciaires qui serait à l’origine de cette affaire d’un sous-officier qui avait été auparavant renvoyé en prison par le juge d’instruction d’Aleg.
La révélation de la presse a fait bondir l’armée qui pointe une décision individuelle isolée. Cette interférence de l’armée dans la justice ne laisse pas indifférent son premier chef Ould Ghazouani qui remet les pendules à l’heure pour ne pas subir les foudres de l’opposition et des observateurs.
Le chef des forces armées est rappelé à l’ordre pour enquêter sur une affaire qui risque de l’éclabousser avant la justice. Une injonction pour tirer au clair un refus d’incarcération contraire à la loi et à la séparation des pouvoirs. Les observateurs s’interrogent sur cette intervention rapide du chef de l’exécutif sur une affaire du judiciaire qui laisserait apparaître des arrangements.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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