Vanity Fair – Même à quelques minutes d’une exécution, la tenue d’une femme est un sujet. La journaliste américaine Ivana Hrynkiw Shatara, qui a l’habitude de couvrir des affaires judiciaires, n’a pas pu assister à une exécution à cause de sa jupe considérée trop courte. Elle a partagé sa mésaventure sur son compte Twitter.
La journaliste de chez Al.com avoue tout d’abord ne « pas avoir eu l’intention de parler de cette histoire » mais qu’elle s’est décidée face à la réaction de « plusieurs personnes de la rédaction ». Elle raconte donc qu’un représentant du Departement Of Corrections d’Alabama (États-Unis) lui a signalé devant plusieurs personnes qu’elle ne pourrait pas assister à une exécution -celle de Joe Nathan James Jr, déclaré coupable du meurtre de sa petite-amie en 1994- à cause de la longueur de sa jupe.
Malgré les explications de la jeune femme, qui précise qu’elle a déjà porté cette tenue lors d’autres exécutions, rien à faire. « J’ai essayé de descendre ma jupe le plus possible sur mes hanches pour la rallonger, mais il n’acceptait toujours pas. »
Finalement, un photographe qui était également présent lui a proposé un pantalon de pêche qu’il avait dans son coffre. Elle l’a rapidement enfilé, mais après, ce sont ses chaussures à talons qui ne pas passées, à cause de ses orteils découverts. « Heureusement, j’avais une paire de tennis dans ma voiture », souffle la journaliste. Elle a finalement pu assister à l’exécution, racontant dans cet article les derniers moments du prisonnier, exécuté contre l’avis de la famille de sa victime.
Source : Vanity Fair
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