Le nouveau parti du président mauritanien INSAF se fixe des objectifs pour préparer les législatives municipales et régionales de 2023 et la présidentielle de 2024.
C’est une première prise de contact des instances dirigeantes du nouveau-né du parti cette fin de semaine à Nouakchott et qui ressemble fort à une formalité d’usage pour entériner les changements du dernier congrès extraordinaire. Il s’agit d’un plan d’action qui part du principe cher à Ould Ghazouani, la normalisation des relations avec les partis politiques et qui laisse planer l’équité dans l’action politique.
Une nouvelle orientation pas facile pour un parti qui s’est débarrassé d’un vieil habit pour un neuf porté par les mêmes à part quelques petites exceptions comme le nouveau chef pas connu politiquement et auquel Ould Ghazouani compte pour rendre un parti plus humain et plus opérationnel et plus ambitieux pour préparer les élections de 2023 et de 2024.
Dans cette perspective la révision du vocabulaire politique est annoncée. Sorte de propagande en phase avec le social. Ce qui n’est pas une nouveauté dans un parti majoritaire qui aura du mal à se métamorphoser à cause de brebis galeuses qui sont toujours là pour tirer le parti vers le bas.
INSAF ne volera de ses propres ailes qu’avec des hommes et des femmes qu’il faut à la place qu’il faut. Le plus difficile certainement c’est sa dépendance vis-à-vis de la gouvernance militaire. C’est un autre débat qui relance l’alternance en Mauritanie à laquelle aspire le peuple mauritanien et l’opposition en particulier.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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