France – La NUPES et LREM au coude à coude, avantage à la gauche

Le HuffPost – L’alliance constituée autour de Jean-Luc Mélenchon et le camp de la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron sont au coude à coude dans les premières projections du 1er tour.

 

Ce dimanche 12 juin, à l’issue du premier tour des élections législatives, les résultats donnent la Nouvelle Union Populaire Écologique et sociale (NUPES) et le rassemblement de la majorité présidentielle Ensemble! (LREM-MoDem-Horizons-Agir) au coude à coude, avec respectivement 26,2% et 25,3% des suffrages au niveau national, selon les premières estimations de l’institut de sondage IFOP pour TF1 et LCI.

Le Rassemblement national de Marine Le Pen, donné à 19,5%, est largement devancé. Il est en progression par rapport aux législatives de 2017, mais bien en-deçà de son score à la présidentielle.

De son côté, le parti Les Républicains récolte 11,3% des voix, eux qui avaient obtenus 15,8% au même tour de 2017. Celui d’Éric Zemmour (Reconquête!) qui n’existait pas il y a cinq ans récolte 4%.

 

 

Ces premiers chiffres doivent encore être affinés au fil de la soirée. En fonction de ces résultats, voici à quoi pourrait ressembler l’Assemblée nationale si les mêmes dynamiques se maintiennent au second tour. La majorité d’Emmanuel Macron est loin d’être garantie.

 

 

Ces résultats très serrés confirment la bonne dynamique des partis de gauche, pour une fois réunis sous une bannière commune. Deux semaines après la réélection d’Emmanuel Macron, la NUPES est née, avec un programme commun et des investitures uniques pour ne pas éparpiller les voix de gauche. Sans oublier, parmi les conditions non négociables fixées par LFI, le choix de Jean-Luc Mélenchon pour Matignon en cas de cohabitation.

De son côté, le parti d’Emmanuel Macron perd lui trois points par rapport au premier tour de 2017, où il avait obtenu 28,21%. Malgréles polémiques sur des investitures – l’un des proches du président avait dû renoncer pour violences conjugales -, l’affaire Abad du nom du ministre des Solidarités, Damien Abad -, accusé de viol, ainsi que le fiasco du Stade de France; ce score s’inscrit dans un contexte inédit. Depuis l’adoption du quinquennat en l’an 2000, aucun président sortant n’a jamais été réélu.

Les deux camps ont échangé coup sur coup et étrillé leurs mesures respectives sur la réforme des retraites, le pouvoir d’achat, l’Europe, mais aussi sur la sécurité – thème qui est revenu sur la fin de campagne après un drame.

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Source : Le HuffPost (France)

 

 

 

 

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