
Jeune Afrique – Après avoir signé en 2021 avec Netflix, le comédien français s’associe avec la plateforme de streaming américaine HBO Max. Objectif : mettre les projecteurs sur l’Afrique.
Né d’un père sénégalais et d’une mère mauritanienne, l’acteur humoriste Omar Sy, troisième personnalité masculine préférée des Français, est né à 20 kilomètres de Paris. Il a brisé le plafond de verre qui empêche la majorité des frenchies de faire carrière aux États-Unis – où il réside désormais –, notamment grâce à son rôle de dresseur de dinosaures dans les blockbusters de la franchise Jurassic World. Côté streaming, la fiction Lupin, dont il tient le premier rôle, a été la série la plus vue sur Netflix au premier semestre 2021. Et le tout récent Loin du périph vient de remporter la palme du film français le plus vu de la plateforme à l’international…
Le comédien français de tous les records n’en a pas pour autant oublié l’Afrique. Il y a trois ans, Omar Sy coécrivait et coproduisait la comédie dramatique Yao, qui fleure l’autofiction : il y incarne une star française qui redécouvre le Sénégal de ses ancêtres. Connu à l’international mais attaché au continent africain, il était le candidat idéal pour devenir une sorte d’ambassadeur des mastodontes audiovisuels sur la terre de ses parents…
Sur les traces de Disney et Canal+
C’est sur les réseaux sociaux que Sy vient d’annoncer, sans trop de détails, qu’il s’associait avec la plateforme de streaming américaine HBO Max, qui partagerait son « rêve de développer des contenus attrayants pour le public du monde entier, notamment en Afrique francophone ». Les observateurs s’interrogent néanmoins sur la compatibilité de cette nouvelle collaboration avec l’accord censément de même nature – acting et production – qui lie le comédien à Netflix depuis octobre 2021.
En attendant d’en savoir plus, l’annonce confirme l’intérêt des géants internationaux de la fiction pour le marché concurrentiel du continent africain, comme en témoigne le développement des créations originales récentes de Canal +, le groupe Bolloré étant manifestement plus inspiré, désormais, par les chaînes de télé tropicalisées et les réseaux de salles de cinéma que par la logistique. Les plateformes Netflix, Amazon Prime Video et plus récemment Disney+ ont toutes installé des bureaux en Afrique. C’est donc le tour de HBO, d’ailleurs fournisseur de contenus pour Canal +.
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