Le ministre mauritanien de l’Economie est monté au créneau cette semaine à l’issue du conseil des ministres qui vient d’adopter l’adhésion de la Mauritanie au Fonds de solidarité africaine. Une belle opportunité pour Kane Ousmane de rendre audible le secteur privé en faveur des secteurs productifs.
Cette adhésion de la Mauritanie au Fonds de solidarité africaine créé en 1979 et qui regroupe 14 pays africains est une nouvelle chance pour le pays qui ne dispose pas jusqu’ici d’instrument de garantie de prêts pour le secteur privé et le système bancaire.
C’est une belle opportunité pour les secteurs productifs qui ont besoin d’investisseurs nationaux et étrangers lesquels ont besoin de sécuriser leurs financements pour relancer l’économie dans un contexte de crise internationale dont les conséquences en 2022 seront terribles pour les ménages avec une inflation de 141 pour cent et une croissance un peu plus d’un pour cent. Le patron de l’Economie est conscient des difficultés à venir et il sait que les Mauritaniens devront serrer la ceinture à commencer par le gouvernement dans la gestion des deniers publics.
Un espoir cependant pour le négociateur invétéré avec les institutions internationales le FMI et la Banque mondiale. Kane Ousmane fait l’économie de ses démarches avec ces gendarmes financiers qui promettent d’impulser le secteur privé mauritanien avec le financement de projets retenus par le gouvernement. L’image d’un pays qui a su régler ses dettes arabes en particulier koweitiennes et saoudiennes est appréciée par ses interlocuteurs américains. Ses performances nationales et internationales font de Kane Ousmane le ministre le plus influent du gouvernement de Ould Bilal.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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