
Les observateurs sont dans l’expectative après l’adoption ce début de semaine à Nouakchott des grandes thématiques du dialogue national par la commission nationale sans aucune précision sur la participation d’autres acteurs.
C’est le sentiment des observateurs après la quatrième réunion de la commission nationale préparatoire sur le dialogue. Pas de surprise sur les principaux thèmes retenus, un condensé de la feuille de route de la coordination parlementaire et des forces nationales extraparlementaires.
Les thématiques balaient effectivement les problèmes qui relèvent de l’unité nationale, de la démocratie et de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance. Et sans doute le plus difficile pour les participants c’est le mécanisme de mise en œuvre des résultats du dialogue et qui pourrait être torpillé par le pouvoir. L’UPR pourrait amender des recommandations sur le règlement du passif humanitaire qui passe par une commission de réconciliation nationale c’est-à-dire de Vérité et de justice.
Autre point d’achoppement, la réforme du système électoral, un casse-tête pour la majorité, véritable machine électorale sous deux paratonnerres, le conseil constitutionnel et la Commission nationale indépendante électorale CENI, mamelles de l’alternance militaire. Autant dire que la participation d’autres acteurs en dehors des acteurs politiques est indispensable pour la crédibilité du dialogue national.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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