
C’est un pas important dans la formation universitaire des forces armées et de sécurité sur le sol national. Un saut qualitatif nécessaire pour professionnaliser davantage les officiers et sous-officiers face à des défis de la modernité et d’insécurité dans la sous-région. Ce nouvel établissement est considéré par les observateurs comme un rapprochement du point de vue acquisition des savoirs au collège de défense des officiers du G5 Sahel à Nouakchott et auquel Ould Ghazouani peut être fier des avancées dans la formation des 5 pays sahéliens.
Cependant cette volonté d’ériger l’Ecole nationale d’Etat-major en Collège de Commandement et d’Etat-major apparaît comme une école quasi réservée à une élite monocolore si les observateurs se réfèrent en général aux concours d’admission à plusieurs vitesses qui donnent naissance à des promotions issues presque d’une seule communauté. Ce caractère discriminatoire est contraire aux principes de la République.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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