Mauritanie : le difficile pari de Ould Ghazouani pour l’entretien des routes

Les observateurs reviennent sur le feu vert du parlement cette semaine à l’Assemblée nationale pour rendre plus visible deux contrats programmes qui lient le gouvernement et l’Établissement des Travaux d’Entretien ETER pour l’entretien du réseau national routier.

C’est une véritable course contre la montre pour la nouvelle société ETER qui renaît sur les cendres de l’ENER pour combler un retard considérable dans la réfection et la construction des routes dans un pays qui fait plus d’un million de kilomètres carrés. Le gouvernement table sur le reste du mandat de Ould Ghazouani pour s’engager dans un partenariat gagnant-gagnant en casquant près de deux milliards d’ouguiyas. Un difficile pari pour le chef de l’Etat qui gouverne un pays, dernier de la classe dans la sous-région en matière de bonnes routes.

La barre semble être haute pour l’ETER qui devra entretenir 5436 km de routes bitumées dont seulement 328 sont en chantier actuellement. Le travail attendu est immense du nettoyage de certains axes pavés en passant par le désensablement des voies et le plus difficile certainement l’entretien par des interventions d’urgence et périodiques. Ce qui exige de la mobilité et de la surveillance permanente.

Du pain sur la planche pour l’ETER qui ne dispose pas beaucoup de temps mais sans doute compter sur la compétence de ses ouvriers et ingénieurs pour réussir là où les collectivités locales ont échoué c’est-à-dire efficacité, ponctualité et suivi.

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 18 avril 2022)

 

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