La première étape préparatoire du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition se tiendra cette fin de semaine à Nouakchott. L’occasion pour les deux parties de mettre en place des mécanismes pour un dialogue inclusif pour solutionner les problèmes d’intérêt national.
Dans la crise de la cohabitation qui perdure, le dialogue politique est attendu par les Mauritaniens pour traiter enfin de tous les problèmes sans tabous. C’est la promesse ferme de Ould Ghazouani qui est revenu sur ses décisions pour initier les assises nationales après avoir déclaré qu’il n’y avait pas de crise en Mauritanie.
La nomination de Ould Waghf pour diriger la commission nationale même si elle est tardive a l’avantage que l’ancien premier ministre et ministre est du sérail. C’est un homme de terrain qui agit comme en témoigne la tenue de la première réunion préparatoire samedi prochain à Nouakchott.
Une rencontre considérée comme le premier signal d’un dialogue inclusif ou d’une simple concertation du pouvoir sur des sujets prioritaires pour la réussite du programme quinquennal de Ould Ghazouani. Officiellement 4 membres de l’UPR et 6 de l’opposition avec l’attente de la confirmation d’un représentant des FPC et celui du RAG, participeront au premier rendez-vous samedi prochain à Nouakchott.
Les observateurs attendent de ces retrouvailles une maturité politique du pouvoir et de l’opposition et des mécanismes permettant un dialogue inclusif avec la participation de la société civile, des associations culturelles toutes tendances confondues, des personnalités indépendantes et des ONG nationales de défense pour les droits de l’homme. Et enfin ,la mise à jour de la feuille de route concoctée par le pouvoir et une partie des forces nationales extraparlementaires.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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