Live en cours – Vladimir Poutine confirme qu’il exigera, dès vendredi, le paiement du gaz russe en roubles

Le Monde Le président russe a dit, jeudi, avoir signé un décret imposant aux acheteurs étrangers de payer en roubles les livraisons de gaz naturel à compter de vendredi 1er avril, et prévoyant la suspension des contrats en cours s’ils n’obtempèrent pas.

 

 

16:10

Gaz russe : l’Europe ne compte pas céder aux demandes de Poutine

 

« Il est écrit dans les contrats que les paiements se font en euros et parfois en dollars », a expliqué le chancelier allemand lors d’une conférence de presse avec son homologue autrichien, Karl Nehammer.

 

Alors que Moscou exige, à partir du 1er avril, un paiement en roubles des livraisons, ce que les Européens refusent, Olaf Scholz, le chancelier allemand annonce que l’Europe continuera à payer le gaz russe en euros ou dollars.

 

« Il est écrit dans les contrats que les paiements se font en euros et parfois en dollars », a expliqué le chancelier allemand lors d’une conférence de presse avec son homologue autrichien, Karl Nehammer. « J’ai dit clairement au président russe que cela resterait ainsi » et « les entreprises veulent pouvoir payer en euros et le feront », a-t-il ajouté.

 

 

L’Allemagne et la France se « préparent » à un potentiel arrêt des importations de gaz russe a de son côté déclaré Bruno Le Maire, le ministre français de l’économie, lors d’une conférence de presse avec le ministre de l’économie allemand, Robert Habeck. « Il peut y avoir une situation dans laquelle demain, dans des circonstances très particulières, il n’y aura plus de gaz russe (…) c’est à nous de préparer ces scénarios-là, et nous les préparons », a détaillé Bruno Le Maire.

16:09

Un zoo lourdement endommagé à Yasnohorodka prè de Kiev

 

Un soldat ukrainien passe à côté d'un animal mort gisant sur le sol du zoo de Yasnohorodka dans la banlieue de KievL Le zoo a été lourdement endommagé lors les combats entre les forces russes et ukrainiennes. Des volontaires tentent d'évacuer les animaux survivants vers un lieu sûr dans le village de Yasnohorodka, le mercredi 30 mars. L'évacuation a été interrompue avant la fin car les tirs d'artillerie ont repris entre les forces russes et ukrainiennes dans la région.
Une autruche tuée lors des combats entre les troupes russes et ukrainiennes gît sur le sol d'un zoo de Yasnohorodka, dans la banlieue de Kiev, le 30 mars.
Des bénévoles emmènent un poney aux yeux bandés vers un camion dans un zoo fortement endommagé, alors qu'ils tentent d'évacuer les animaux survivants vers un lieu sûr dans le village de Yasnohorodka, dans la banlieue de Kiev, mercredi 30 mars.
15:54 Urgent

Vladimir Poutine confirme qu’il exigera dès vendredi 1er avril le paiement du gaz russe en roubles

 

Le président russe a dit jeudi avoir signé un décret imposant aux acheteurs étrangers de payer en roubles les livraisons de gaz naturel à compter de vendredi 1er avril, et prévoyant la suspension des contrats en cours s’ils n’obtempèrent pas.

 

Vladilmir Poutine avait annoncé la semaine dernière l’obligation pour les clients européens de Gazprom de régler leurs factures en roubles et non plus en euros ou en dollars. Il a présenté cette mesure comme un moyen de renforcer la « souveraineté » de la Russie face aux sanctions occidentales, dont le gel d’une partie des avoirs de sa banque centrale.

 

« Pour acheter du gaz naturel russe, elles (les sociétés importatrices de gaz russe) doivent ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes. C’est à partir de ces comptes que seront effectués les paiements pour le gaz livré à partir de demain », a déclaré le président russe dans une allocution retransmise à la télévision.

« Si de tels paiements ne sont pas effectués, nous considérerons cela comme un défaut de la part des acheteurs, avec toutes les conséquences qui en découlent. Personne ne nous vend quoi que ce soit gratuitement, et nous n’allons pas non plus faire de charité – c’est-à-dire que les contrats existants seront annulés », a-t-il dit.

15:52
Des réfugiés ukrainiens montent dans un train en direction de Varsovie à la gare de Przemysl, près de la frontière polono-ukrainienne, le 31 mars 2022. Les Nations unies ont déclaré, le 31 mars 2022, que l’exode des réfugiés d’Ukraine était une « crise humanitaire massive » qui s’aggravait de seconde en seconde, après que 40 000 autres personnes ont fui le pays en vingt-quatre heures.
15:46

Bonjour, je réagis à votre réponse à la question sur l’entrée de chasseurs russes dans le ciel suédois. Vous écrivez que, selon des médias, les Soukhoï SU-24 étaient porteurs d’armes nucléaires. Est-ce crédible et surtout est-ce légal, les autres pays (je pense aux « occidentaux ») font-ils de même sur leurs territoires ? Merci.

Joel

 

Bonjour Joel,

 

Faire voler des appareils capables de transporter une arme nucléaire envoie indéniablement un message, qu’ils emportent ou non des armes atomiques. A fortiori à proximité de l’île de Gotland qui est à moins de 350 kilomètres de l’enclave russe de Kaliningrad et qui est considérée par les experts militaires comme un « porte-avions insubmersible », crucial pour assurer le contrôle maritime et aérien sur la Baltique. Au début des tensions autour de l’Ukraine en décembre, une émission de la télévision russe discutant d’un plan d’invasion de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie avec une capture du Gotland a inquiété les habitants de l’île.

 

L’île est un thermomètre des relations avec Moscou : démilitarisée dans les années 2000, Stockholm a décidé d’y réinstaller un régiment en 2015, dans le sillage de l’annexion de la Crimée par la Russie. Puis, en janvier, tandis que la menace russe sur l’Ukraine se précisait, des renforts et des blindés.

 

En frôlant l’espace aérien suédois, la Russie fait une démonstration de force et vient tester la détermination occidentale : car, contrairement à ses voisins baltes, polonais et danois, la Suède n’est pas membre de l’OTAN, même si elle s’en est rapprochée comme partenaire depuis bientôt trente ans.

 

Mais vous noterez qu’aujourd’hui les Etats-Unis ont envoyé un de leur bombardier stratégique B-52, lui aussi capable de transporter des missiles de croisière armés de têtes nucléaires, patrouiller aux abords de Kaliningrad et de la Biélorussie. Pour montrer la détermination de l’OTAN.

Un B-52 américain survole la Pologne à proximité de l’enclave russe de Kaliningrad, le 31 mars 2022.
15:19

Le Kremlin minimise la portée du paiement du gaz russe en roubles

 

Vladimir Poutine avait annoncé la semaine dernière l’obligation à compter du 1er avril pour les clients européens de Gazprom de régler leurs factures en roubles et non plus en euros ou en dollars, mesure présentée comme des représailles à la suite des sanctions occidentales qui ont gelé une grosse partie des réserves en devises russes après l’offensive en Ukraine.

 

« De facto, pour celui qui reçoit le gaz russe, qui paye les livraisons, il n’y a dans les faits aucun changement. Ils acquièrent juste des roubles pour le montant en devise qui est prévu dans le contrat » d’approvisionnement en gaz, a souligné jeudi Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin. Le Kremlin a minimisé la portée de sa mesure, jugeant qu’il s’agissait d’une simple opération de change. « La Russie reste fidèle à ses obligations contractuelles, en volume comme en prix », a dit M. Peskov, précisant que Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz, ainsi que leurs conseillers, avaient discuté en détail du nouveau système la veille.

 

Le gaz russe est crucial pour l’Union européenne qui cherche depuis le début de l’offensive russe en Ukraine à trouver les moyens de se défaire de cette dépendance. La décision de passer à une facturation en roubles permet à la Russie de soutenir sa monnaie nationale, chahutée par les sanctions, mais la privera d’une source de devises. D’ores et déjà, la Russie oblige ses exportateurs, y compris Gazprom, à convertir 80 % de leur chiffre d’affaires en roubles. Ces mesures et un taux d’intérêt directeur à 20 % ont permis à la monnaie russe de se reprendre. Après avoir considérablement dévissé dans la foulée du début de l’offensive russe le 24 février, elle revient à des niveaux proches de ceux enregistrés avant l’assaut.

15:09

Volodymyr Zelensky devant le Parlement belge

 

Le président ukrainien a appelé jeudi la Belgique à livrer des armements à son pays pour aider son peuple à combattre les troupes russes, notamment à Marioupol, jugeant la paix plus importante que le commerce avec la Russie.

 

Il a fait une allusion au commerce de diamants dont la ville belge d’Anvers est une place forte en Europe. « Je pense que la paix a beaucoup plus de valeur que les diamants, que les accords avec la Russie, que les bateaux russes dans les ports, plus aussi que le pétrole et le gaz russes, donc aidez-nous ! », a-t-il lancé devant le Parlement belge.

 

M. Zelensky a insisté sur le sort dramatique des habitants de Marioupol, ville assiégée du sud de l’Ukraine où des milliers de civils sont bloqués sans accès à « rien de ce qui est nécessaire pour survivre ». « Aujourd’hui (dans cette ville) c’est l’enfer sur terre (…) mais personne n’a la détermination pour arrêter la catastrophe », a dit le président ukrainien. Selon lui, Marioupol est devenue un symbole, « la base de la dignité européenne », et « si les défenseurs de Marioupol perdent, il n’y aura plus d’Union européenne forte ».

 

Dans une référence historique évocatrice pour les Belges, Volodymyr Zelensky a affirmé que Marioupol « est peut-être pire que la bataille que vous avez connue à Ypres », en Flandre, en 1915. Il s’agit d’une bataille majeure de la première guerre mondiale (1914-1918) au cours de laquelle les troupes alliées, notamment britanniques, ont résisté au niveau du fleuve Yser à l’avancée de l’armée allemande, au prix de dizaines de milliers de morts.

 

Concernant les diamants, le parti belge Ecolo-Groen, associé à la coalition au pouvoir dirigée par le libéral flamand Alexander De Croo, a demandé l’arrêt des importations en Belgique de diamants bruts provenant d’entreprises russes liées au régime de Vladimir Poutine. Anvers est une place forte pour la taille et l’affinement des diamants bruts et ces entreprises russes y ont écoulé leurs produits pour un chiffre d’affaires estimé en 2021 à 1,8 milliard de dollars, selon les écologistes.

 

 

 

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Source : Le Monde

 

 

 

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