Le tribunal de Bruxelles vient de faire un petit pas vers l’’examiner de la requête de l’AVOMM contre l’Etat belge sur sa plainte contre l’ancien président Ould Taya qu’elle accuse de crimes contre l’humanité.
C’est une indifférence de plusieurs décennies de la justice belge qui est pointée du doigt par L’AVOMM qui attend avec impatience le verdict le 9 mai prochain. Un espoir pour les veuves et orphelins des 28 soldats négro-mauritaniens assassinés lâchement par l’armée en 1991 à Ia base d’Inal au Nord de la Mauritanie.
Et toutes les victimes des déportations de 1989 au Sénégal et au Mali. Entre cette date et 1991 plus d’une centaine de civils issus de cette communauté négro-mauritanienne sont morts enterrés dans des fosses communes. L’Etat belge est ainsi appelé à briser le silence sur ce génocide des noirs par un régime raciste, le plus sanguinaire de l’histoire mauritanienne.
L’aboutissement de la plainte de l’AVOMM serait une victoire du droit international et celle de tous les combattants mauritaniens de la liberté.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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