La guerre en Ukraine vient confirmer la thèse de celui qu’Antonio GRAMSCI appelait le « Grand florentin ». Nicolas MACHIAVEL a affirmé avec une certitude sans faille que la force est l’essence de la politique. L’évolution des mentalités et les acquis démocratiques universels ont tendance à occulter cette thèse.
On fait appel aux droits humains, on exhibe les textes juridiques ayant trait au droit international mais l’acte de Poutine prouve que l’on ne fait pas de la politique avec « les bons sentiments » et « les jugements de valeurs ».
Le discours de Macron en est une très belle illustration. Les Occidentaux ne sont pas prêts à envoyer des soldats au sol comme lors de la première guerre du Golfe. Le rituel des sanctions décrétées ne fait pas peur à Poutine. De nombreux analystes politiques oublient que lorsqu’il a annexé la Crimée, ce fut les mêmes lamentations.
Le président ukrainien s’est illusionné par les sirènes de soutien politique des pays Occidentaux. Poutine ne recule devant aucun obstacle et tout soldat occidental envoyé pour le combattre ne reviendra pas vivant.
Ce sont toujours les populations qui vont souffrir et nous avions tous en tête l’appel du président afghan à la résistance alors qu’il avait déjà affrété un avion pour fuir avec les membres de sa famille au Qatar.
Abdoulaye Doro Sow
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