
Courrier international – Depuis son arrivée l’été dernier au Paris Saint-Germain, qui affronte le Real Madrid ce mardi 15 février en huitième de finale aller de la Ligue des champions, le septuple Ballon d’or n’est que l’ombre de lui-même. Explications de ce journal madrilène.
Quand il faisait les beaux jours du FC Barcelone, Lionel Messi baignait dans un “réalisme magique”, une expression chère aux écrivains latino-américains, à l’image du Colombien Gabriel García Márquez : un monde réaliste et moderne dans lequel s’insèrent des éléments “magiques”.
Et puis, métaphorise El Mundo, le prodige argentin a quitté son cocon féerique en rejoignant le Paris Saint-Germain, en août dernier. Depuis, dans un vestiaire parisien “où les ego se cristallisent en clans” (les Français, les Argentins, les Brésiliens…), le “génie taciturne […] a du mal à retrouver le chemin de la gloire”.
Le choc entre le PSG et le Real Madrid, ce mardi 15 février en huitième de finale aller de la Ligue des champions, est pour Messi “l’occasion de renouer avec une fougue du passé”, veut croire le journaliste Orfeo Suárez.
Comment expliquer que le septuple Ballon d’or ait manqué le tiers des matchs de son équipe en Ligue 1, alors qu’avant même les grosses courbatures “ne le dérangeaient pas assez pour manquer une rencontre” ? Quid de son positionnement sur le terrain, l’entraîneur argentin Mauricio Pochettino ne semblant pas avoir trouvé la “position idéale” pour Messi ?
Restaurant italien et voisins argentins
“Le mal principal ne réside pas dans l’accumulation d’argent et d’ego”, prévient El Mundo, proche du Real Madrid, alors que le PSG est souvent perçu en Espagne comme un collectif composé de stars surpayées :
Le problème réside dans l’absence d’éléments intangibles, sur lesquels repose un écosystème compétitif : la tradition, la culture de la victoire, l’identité, le modèle de jeu, le principe d’autorité…”
Source : Courrier international