Courrier international – Joe Biden a annoncé qu’Abou Ibrahim Al-Hachemi al-Qourachi avait été éliminé à l’aube ce 3 février, lors d’une intervention des forces spéciales américaines qui aurait fait treize morts, dont des femmes et des enfants, dans la province syrienne d’Idlib.
Joe Biden a annoncé ce jeudi 3 février la mort d’Abou Ibrahim Al-Hachemi al-Qourach, chef de l’État islamique depuis octobre 2019. “Grâce aux compétences et au courage de nos forces armées, le chef de l’État islamique a été éliminé du champ de bataille”, a souligné le président américain, tout en se félicitant que “tous les Américains ayant participé à l’opération [soient] rentrés sains et saufs”, rapporte le New York Times.
C’est en effet “au cours d’un raid risqué” des forces spéciales américaines, qui ont été héliportées bien avant l’aube près du village d’Atmeh dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, que le chef de Daech a trouvé la mort.
Treize morts, dont des femmes et des enfants
Cette opération ressemblait fort à celle durant laquelle “l’ancien leader de l’État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi [prédécesseur immédiat d’Abou Ibrahim Al-Hachemi al-Qourach], avait été tué, en octobre 2019, en faisant exploser son gilet suicide lors d’un raid américain dans la même région”, note le journal.
Selon un haut responsable de l’administration cité par le New York Times, Abou Ibrahim Al-Hachemi al-Qourachi aurait en effet trouvé la mort “au début du raid, en faisant exploser une bombe qui l’aurait tué avec plusieurs membres de sa famille, dont des femmes et des enfants”.
Source : Courrier international