La main tendue du président algérien pour une médiation entre la CEDEAO et le Mali est considérée par les observateurs comme une initiative diplomatique qui s’inscrit dans la reconquête de l’image de l’Algérie comme une puissance sous-régionale.
Le moins qu’on puisse dire cette proposition de médiation algérienne est une aubaine pour Tebboune pour gagner la confiance des chefs d’Etat de la CEDEAO à laquelle l’Algérie s’est positionnée comme pays observateur. Incontestablement la diplomatie légendaire algérienne est un atout considérable pour retrouver une puissance régionale en perte de vitesse à cause des avancées diplomatiques du Maroc sur le conflit du Sahara occidental.
Et le président algérien veut bien marquer des points en mettant sur la table une courte prolongation de la transition démocratique moins de 2 ans pour arriver à un compromis entre les exigences de l’organisation régionale Ouest-africaine et les aspirations du peuple malien. L’Algérie est tout autant qualifiée comme médiatrice dans cette crise malienne étant donné le voisinage et l’accord pour la paix et la réconciliation malienne qui lie les deux pays. Une diplomatie d’intérêt surtout qu’Alger convoite les hydrocarbures au Nord du Mali.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 13 janvier 2022)
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