Afrique.le360.ma – Au Mali, la fuite des données à caractères personnels prend de l’ampleur. Après la fuite sur les réseaux sociaux d’une communication secrète du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, ce fut le tour du président du parti SADI contenant des propos injurieux à l’endroit du Premier ministre.
Au Mali, la révélation de certaines informations à caractère privé est punie par le code pénal. Mais, récemment, des conversations de hautes personnalités se sont retrouvées sur la place publique, notamment celle où est nommément cité le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga en personne, qui fait l’objet d’injures.
C’est suite à un enregistrement audio diffusé sur les réseaux sociaux qu’Oumar Mariko et deux co-accusés ont été interpellés par la gendarmerie. Après avoir passé 48 heures en garde-à-vue, ils ont finalement été placés sous mandat de dépôt, mardi 8 décembre courant, dans l’après-midi, à la Maison centrale d’arrêt de Bamako.
Selon le parquet du tribunal de la Commune IV de Bamako, il est reproché à Oumar Mariko des faits d’injures à l’encontre du Premier ministre, «par le biais d’un système d’information et de communication». Son co-accusé, Bakary Camara, est poursuivi pour avoir diffusé ces propos sur les réseaux sociaux. Tout comme Boubacar Soumaoro, dit Bouba Fané, prévenu de «violation du secret de la communication».
Car les propos reprochés à Oumar Mariko, qui aurait injurié le sieur Choguel Kokalla Maïga et l’a notamment traité de «menteur» ont été tenus dans un enregistrement vocal privé qui n’avait pas vocation à se retrouver dans le domaine public.
Notre correspondant à Bamako Diemba Moussa Konaté
Source : Afrique.le360.ma
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