VIDÉO – Le patron d’une société américaine licencie 900 salariés sur Zoom

Le Parisien – Vishal Garg, PDG de Better.com et réputé pour ses pratiques managériales brutales, a invoqué la conjoncture et les difficultés de l’entreprise pour justifier sa décision, au cours d’une visioconférence de quelques minutes, à l’approche des fêtes de fin d’année.

« Si vous faites partie de cet appel, c’est que vous faites partie des malchanceux qui sont licenciés. Votre contrat prend fin avec effet immédiat. » Voici ce qu’a annoncé Vishal Garg, PDG de Better.com, à 900 de ses employés lors d’une réunion Zoom, mercredi 1er décembre. « Le marché a changé, comme vous le savez, et nous devons évoluer avec lui pour survivre », s’est-il justifié, d’une voix monotone lors de la brève visioconférence filmée par une salariée estomaquée.

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Contactée par le média américain TechCrunch, l’entreprise a indiqué dans une déclaration écrite qu’un « bilan solide et une main-d’œuvre réduite et ciblée nous permettent de jouer l’offensive sur un marché de l’accession à la propriété qui évolue radicalement. » Une annonce qui passe mal, quelques jours après que la société, basée à New York et valorisée 7 milliards de dollars, a reçu une injection de 750 millions de dollars (663 millions d’euros) de la part de ses investisseurs historiques, SoftBank et Aurora Acquisition, selon Les Échos.

Dans une interview donnée au magazine américain Fortune, Vishal Garg se défend en affirmant que 250 personnes, qui font partie des 900 salariés à avoir été remerciés, travaillaient en moyenne deux heures par jour, au lieu de huit, selon lui.

« Bande de dauphins demeurés »

Mais d’après Les Échos, Vishal Garg est déjà connu pour ses pratiques managériales brutales et maladroites. Il avait par exemple déjà tenu des propos virulents, dans un e-mail qu’il a envoyé au personnel, dévoilé par le magazine américain Forbes, il y a un an.

« Vous êtes TROP LENTS B**DEL. Vous êtes une bande de DAUPHINS DEMEURES… ALORS ARRÊTEZ ÇA. ARRÊTEZ ÇA. ARRÊTEZ ÇA TOUT DE SUITE. VOUS ME FAITES HONTE », avait-il écrit. Il aurait également promis à un ancien associé de « l’agrafer contre un p**ain de mur et le brûler vif ».

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Source : Le Parisien

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