Mauritanie : le 28 novembre noir commémoré à Nouakchott, à Dakar et à Paris

Les observateurs reviennent sur la commémoration des massacres d’Inal à Nouakchott et à Dakar et par la diaspora en France. Une journée de deuil et de recueillement à la mémoire des 28 soldats négro-mauritaniens de la vallée assassinés la veille de la fête de l’indépendance, le 27 novembre 1990.

En Mauritanie, trois villes se sont distinguées par leur hommage aux 28 soldats assassinés dans la nuit du 28 novembre 1990.

A Nouakchott, les veuves et orphelins ont bravé hier, les forces de l’ordre dans la rue avant d’être dispersés. Ils entendaient montrer leurs souffrances et leurs colères et tandis qu’à Boghé et à Bababé, deux villes martyres, la police a arrêté et blessé des manifestants sur fond de tortures dans les commissariats. Le jeune artiste engagé Thomas Sankara Diallo est grièvement blessé.

Depuis 31 ans, le 28 novembre n’est plus une fête nationale mais une journée de deuil et de recueillement partout dans le monde.

A Dakar, la diaspora mauritanienne s’est rassemblée devant l’ambassade de la Mauritanie et à Paris les manifestants ont bravé le froid entre la place Trocadéro et l’ambassade mauritanienne pour réclamer la fin de l’impunité des criminels protégés par la loi d’amnistie de 1993 sous le régime du génocidaire Ould Taya.

 

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 29 novembre 2021)

 

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