Des améliorations économiques à partir de 2022 pour la Mauritanie qui affiche un déficit budgétaire de 4,1 pour cent du PIB en 2020. Ces mauvais résultats résultent principalement de la baisse des recettes fiscales, de la chute des recettes d’exportation du fer et de l’augmentation des dépenses de la santé à cause de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de la covid-19 en 2019.
Cette analyse macro-économique partagée par la Banque Africaine de Développement (BAD) vient à point nommé. En effet le Koweït vient d’éponger 95 pour cent des intérêts de la dette mauritanienne, vieille de 40 ans. Soit plus d’un milliard de dollars.
Les 5 pour cent restants sont transformés en investissements dans des secteurs choisis d’un commun accord par les deux pays. Ce coup providentiel pourrait modifier les prévisions des experts africains que la dette extérieure publique mauritanienne devrait passer à 70 pour cent du PIB en 2021 et diminuer légèrement à 68 pour cent en 2022. Les perspectives de hausse des recettes d’exportations du fer avec la SNIM qui va doubler sa production en 2026, de l’or et la restructuration du secteur de la pêche sont autant de bons signes qui vont permettre à la Mauritanie de retrouver une bonne santé économique.
Ould Ghazouani compte également sur le projet gazier qu’il partage avec le Sénégal dont les premières bouteilles de gaz sont attendues en 2023. Mais la croissance escomptée dépendra en grande partie de l’arrêt de la covid-19 , des investissements étrangers et du redressement de l’économie mondiale.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 18 novembre 2021)
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