Vu de l’étranger – Le prix Goncourt au Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr et à son “roman étourdissant

 Courrier international Distingué pour La Plus Secrète Mémoire des hommes, Mohamed Mbougar Sarr est le premier écrivain d’Afrique subsaharienne à remporter la plus prestigieuse des récompenses littéraires françaises. Voici les premières réactions de la presse étrangère francophone.

“Mohamed Mbougar Sarr remporte le prix Goncourt”, titre Le Soleil. En quelques mots succincts, le quotidien sénégalais relaie la nouvelle qui vient de tomber, ce mercredi 3 novembre : l’écrivain, né à Dakar, vient de décrocher la plus prestigieuse des récompenses littéraires françaises pour son roman La Plus Secrète Mémoire des hommes (éd. Philippe Rey).

L’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou salue lui aussi le sacre de Mohamed Mbougar Sarr, sur Twitter : “Le Sénégal honore en ce jour historique la littérature mondiale. Bravo!”

Le favori de la critique

 

Paru en août, La Plus Secrète Mémoire des hommes a enchanté la critique. Il y a quelques semaines, La Libre Belgique évoquait ainsi “un roman étourdissant, hymne d’amour à la puissance de la littérature”, “très dense, somptueusement écrit”. Une œuvre inclassable, qui présente plusieurs niveaux de lecture, analyse le quotidien belge. C’est tout d’abord “un roman à suspense où un jeune écrivain sénégalais (qu’on devine être le double de l’auteur), Diégane Latyr Faye, découvre en 2018 à Paris un livre mythique de 1938, introuvable depuis”. Il va enquêter sur son auteur, T. C. Elimane, et s’embarquer pour “un périple de la mémoire” à travers les lieux et les époques.

Mais ce livre est tout autant “une mise en abîme de l’écrivain africain débarquant à Paris”, poursuit La Libre Belgique : “De T. C. Elimane à Mohamed Mbougar Sarr lui-même en passant par Diégane, une réflexion sur la littérature du Sud et celle du Nord.” Et c’est enfin un roman sur “le pouvoir de la littérature”, enchaîne le journal de Bruxelles :

Ce roman profus peut se ramener à raconter comment un livre peut continuer à bouleverser des vies et des destins quatre-vingts ans après sa sortie.”

 

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Source : Courrier international

 

 

 

 

 

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