
en retournant au Mali contre la volonté des autorités française, un pays où elle a été détenue pendant près de quatre ans, mais où la travailleuse humanitaire dit être chez elle.
– Elle assume et réplique. L’ancienne otage française Sophie Pétronin s’est défendue auprès de l’AFP ce mercredi 3 novembre d’avoir agi de manière “irresponsable”“Pourquoi irresponsable? Je suis chez moi ici”, a répondu Sophie Pétronin au téléphone à un correspondant de l’AFP, répondant ainsi au gouvernement français. Car pus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, avait critiqué une “forme d’irresponsabilité” de la part de l’ex-otage vis-à-vis de “sa sécurité”, mais aussi vis-à-vis “de la sécurité de nos militaires”, susceptibles d’être appelés à intervenir pour libérer des otages.
L’information sur la présence de Sophie Pétronin au Mali était connue depuis plusieurs jours, après la diffusion en fin de semaine passée d’un avis de recherche de la gendarmerie malienne. Selon le média d’investigation en ligne Mediapart, elle est de retour au Mali depuis mars.
“Heureuse” d’être de retour au Mali
L’intéressée a d’ailleurs confirmé qu’elle se trouvait au Mali et paru corroborer qu’elle vivait dans les faubourgs de la capitale Bamako. “Oui, je suis au Mali depuis un moment. Mais je ne suis pas inquiète et je ne suis pas inquiétée”, a-t-elle dit, apparemment plutôt étonnée du bruit causé par son retour. “Je me porte bien. Et je suis heureuse d’être là où je suis. Je n’embête personne et personne ne m’embête”, a-t-elle dit.
La direction de la gendarmerie malienne avait diffusé en fin de semaine dernière un message à toutes les unités leur donnant instruction de “rechercher très activement” Sophie Pétronin. Les gendarmes avaient ordre en cas de découverte de “l’appréhender et la conduire sous bonne escorte” à la direction de la gendarmerie, disait ce message interne publié sur des réseaux sociaux sans qu’apparaisse qui était à l’origine de cette diffusion. Le message avait été authentifié par l’AFP auprès de services compétents.
“Je ne sais pas si je suis recherchée et pourquoi”, a-t-elle dit. Elle a aussi insisté pour qu’on “laisse (ses) proches tranquilles”. Les autorités maliennes n’ont pas répondu aux questions de l’AFP qui leur demandait si Sophie Pétronin était activement recherchée et si elle pourrait être reconduite à la frontière en cas d’interpellation.
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