COP26 : la conférence sur le climat s’ouvre sur de nouveaux défis vertigineux

 France 24La Conférence des Nations unies sur le climat (COP26), perçue comme la dernière opportunité majeure de pouvoir mettre en place des solutions au changement climatique, s’est ouverte, lundi, à Glasgow, sur les défis vertigineux qui attendent les États signataires.

Plus de 120 dirigeants mondiaux arrivent à Glasgow, où s’ouvre, lundi 1er novembre, la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26), confrontée aux défis vertigineux de la baisse des émission de gaz à effet de serre nécessaire pour limiter les effets du changement climatique.

La militante suédoise Greta Thunberg a demandé aux millions de personnes qui la suivent sur les réseaux sociaux de signer une lettre ouverte accusant les dirigeants des pays riches de « trahison ».

« En tant que citoyens de toute la planète, nous vous appelons à répondre à l’urgence climatique. Pas l’année prochaine. Pas le mois prochain. Maintenant », a-t-elle écrit sur Twitter.

 

Beaucoup des dirigeants qui ont assisté au sommet de Rome se sont rendus dans la foulée en Écosse, où ils vont prononcer, lundi, leurs discours inauguraux à la COP26, avant deux semaines de négociations qui s’annoncent particulièrement tendues.

« L’humanité a depuis longtemps dépassé l’heure d’agir contre le changement climatique. Nous devons agir maintenant », va déclarer le Premier ministre britannique, Boris Johnson, à l’ouverture de la conférence, selon des extraits du discours qu’il doit prononcer.

« Si nous ne devenons pas sérieux aujourd’hui à propos du changement climatique, il sera trop tard pour nos enfants pour le faire demain », va-t-il ajouter.

 

Des puissances qui manquent à l’appel

 

Les divergences entre les plus gros pollueurs mondiaux sont illustrées par l’absence, à Glasgow, des dirigeants de pays qui n’ont pas encore souhaité prendre d’engagements fermes à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, comme la Chine, la Russie ou la Turquie dont le président Recep Tayyip Erdogan s’est fait porter pâle à la dernière minute.

Les désaccords portent aussi bien sur les politiques à mettre en œuvre pour réduire la consommation de charbon, de pétrole et de gaz naturel que sur les moyens d’aider les pays pauvres à s’adapter aux conséquences du changement climatique, l’objectif de 100 milliards de dollars d’aides par an réaffirmé au G20 restant pour le moment virtuel.

 

 

À quelques heures de la cérémonie inaugurale de la COP26, la Maison blanche a remis un coup de pression sur la Chine en estimant que rien ne justifie qu’elle se dérobe devant ses responsabilités climatiques.

Le président Joe Biden avait déjà fustigé le manque d’engagement de Pékin et Moscou.

« La Russie et la Chine n’ont pour ainsi dire rien démontré en matière d’engagement à lutter contre le changement climatique », a déclaré à la fin du sommet du G20 le président des États-Unis, qui se heurte lui-même à de fortes résistances au Congrès pour faire adopter son plan environnemental.

Le président chinois, Xi Jinping, dont le pays est de loin le plus gros émetteur mondial, se contentera d’une déclaration écrite à l’ouverture de la COP26, selon le programme officiel.

Des efforts conséquents nécessaires

Retardée d’un an en raison de la pandémie de Covid-19, la COP26 doit maintenir en vie l’espoir d’une limitation de la hausse de la température mondiale à 1,5°C par rapport à la période pré-industrielle, au-delà de laquelle les effets du changement climatique s’annoncent, selon les experts, d’une ampleur catastrophique.

Un objectif dont la planète paraît bien éloignée aujourd’hui puisque selon les experts de l’ONU, sur la base des promesses actuelles des États et en supposant qu’ils les tiennent, la hausse atteindra 2,7°C à la fin du siècle.

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Avec Reuters

 

Source : France 24

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