
Cridem – Le parti de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement du Renouveau (AJD/MR) a mis en exergue son attachement à la préservation de la langue française dans l’enseignement et l’administration, qualifiant l’inverse de discrimination à l’encontre des concitoyens formés dans cette langue, notamment ceux dont la langue maternelle n’est pas l’arabe : Négro-Africains.
Les concertations sur la réforme du système éducatif étaient mal préparées, a estimé le parti, indiquant qu’elle visait l’approbation d’une orientation idéologique, précisant que son but était tout sauf ce que nous pensons être utile pour mettre en place un bon enseignement national respectueux de notre diversité et de notre unité.
Rien ne peut redonner à notre éducation nationale toute sa splendeur si elle n’est pas placée dans une vision générale et futuriste pour notre nation et pour la citoyenneté de demain que nous voulons voir émerger, précise le communiqué de l’AJD/MR.
Il semble dans ces circonstances qu’imaginer des journées de concertation sur l’éducation nationale, mettant à l’écart le problème fondamental de la construction nationale, est une démarche le fond reste ambigu, ajoute le parti.
Nous ne comprenons pas la raison de cette précipitation pour discuter de manière isolée les questions de l’enseignement et des langues nationales des autres problèmes, souligne l’AJD/MR, selon laquelle, ces problèmes n’ont-ils pas leur place dans un dialogue national paisible entre toutes les forces vives du pays, en plus d’autres questions nationales ?
Traduit de l’Arabe par Cridem
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Source : Cridem
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