
Deutsche Welle – Traore Moussa et son équipe sont à pied d’œuvre au siège du Fespaco. À 24 heures de l’ouverture de la biennale du cinéma africain, à proximité de la cinémathèque, ils construisent un hangar : « Nous sommes en train de remplir le sol »,explique-t-il. « Ici, seront disposées des chaises et des tables pour permettre aux festivaliers de se rafraîchir. Nous serons dans les temps. »
Un report salutaire
Sur 1132 films inscrits, 239 sélectionnés provenant de 50 pays, sont en compétition. Le délégué général du Fespaco Moussa Alex Sawadogo est plutôt optimiste quant à l’organisation de cette 27ème édition :
« Nous essayons d’être prêts pour le jour J même si on ne peut jamais être prêt à 100%. Nous sommes déjà très contents de l’état d’avancement des préparatifs. Des films de la dernière édition du Festival de Canne sont en compétition à Ouagadougou.
Le fait de reporter le festival en octobre ça a permis à de nombreux films de finir dans de très bonnes conditions. Une année avant, la majorité des réalisateurs et producteurs étaient en confinement. »
Confinement difficile pour les réalisateurs
Le confinement, du fait de la pandémie de coronavirus, le réalisateur burkinabè Galadio Parfait Kaboré en a fait l’amère expérience.
Son film documentaire, « Après ta révolte ton vote » figure dans la sélection officielle du Fespaco et est en compétition dans la section Burkina : « J’ai eu des soucis pour pouvoir le présenter à un festival parce que tout était fermé. Je suis plutôt passé par les festivals en ligne », raconte-t-il.
Richard Tiéné
Source : Deutsche Welle (Allemagne)
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