Après avoir reproché à la prochaine concertation nationale sa lenteur au niveau du calendrier, les observateurs reviennent sur les principaux enjeux de ces assises nationales attendues par l’opinion publique.
Pour la coordination parlementaire, l’UPR et des forces nationales extraparlementaires à l’origine d’une feuille de route qui a fait l’objet de controverses au sein de la coalition de 7 partis de l’opposition avant que le président mauritanien tranche finalement pour n’exclure aucun sujet tabou des débats.
C’est le premier défi du pouvoir pour une concertation aussi large que possible avec tous les acteurs nationaux y compris les chefs religieux même sur des questions qui fâchent comme le règlement du passif humanitaire qui piétine depuis 2008 et qui divise les Mauritaniens. Un enjeu de taille politique pour Ould Ghazouani pour bien terminer son premier mandat. Ensuite, c’est une opportunité politique pour l’opposition démocratique longtemps reprochée par les observateurs de son immobilisme et de sa division et du manque d’ambitions pour l’alternance démocratique. Elle est mise devant ses responsabilités pour être à la hauteur des assises nationales.
Un défi qui ne sera pas facile parce qu’en réalité le dernier mot revient au pouvoir qui peut accepter ou ne pas accepter les conclusions de la concertation nationale. Le dernier défi de Ould Ghazouani c’est la restauration de l’Etat de droit, la justice qui passe par la lutte contre l’impunité. Un premier pas est franchi avec l’ex-président Ould Aziz en détention préventive. Reste la réconciliation nationale qui passe par une commission nationale de Vérité et de Justice.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 14 octobre 2021)
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
-
-
-
-
