Les émeutes de R’kiz, les coupures d’électricité intempestives à Atar, à Nouakchott et à Nouadhibou et bien dans d’autres régions sont autant de signaux d’alerte que la SOMELEC n’est pas encore sortie de sa gestion calamiteuse de la décennie de Ould Aziz.
Cette mal gouvernance du fleuron de l’énergie est aujourd’hui pointée du doigt par les observateurs comme une des causes du mécontentement dans toutes les régions du pays malgré une restructuration de la SOMELEC qui semble ne pas porter ses fruits. Ses dirigeants sont incapables de satisfaire les besoins des consommateurs en particulier dans les régions où les coupures sont devenues monnaie courante causant ainsi des désagréments aux utilisateurs comme à Atar cette semaine et à R’Kiz il y a deux semaines où de jeunes manifestants ont brûlé les bâtiments publics et privés pour exprimer leur ras-le-bol d’une société d’Etat défaillante à tous les étages.
Ce mastodonte de l’électricité n’est pas à la hauteur des besoins énergétiques du pays.Le gouvernement est averti. Les émeutes de R’Kiz pourraient faire tache d’huile. C’est le même problème avec l’eau. Un calvaire des Mauritaniens qui perdure depuis l’avènement de la gouvernance militaire en 1978.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 06 octobre 2021)
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