Le HuffPost – Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche 26 septembre outre-Rhin où que les Allemands tournent la page Angela Merkel. Un chiffre résume à lui seul le flou dans lequel étaient plongés les électeurs en cette semaine décisive pour leur pays: à la veille des élections fédérales 30% des électeurs ne savaient pas pour qui ils allaient voter.
Car après quatre mandats et seize années au pouvoir, la chancelière conservatrice qui a succédé en 2005 à Gerhard Schröder a décidé de ne briguer aucun mandat. À 67 ans, elle s’apprête donc à quitter le pouvoir et ne s’est engagée que très tardivement dans la campagne.
Trois personnalités espèrent lui succéder, mais deux noms se détachent. Son héritier au sein du parti conservateur (CDU), Armin Laschet, et surtout son vice-chancelier social-démocrate Olaf Scholz (SPD) ont une longueur d’avance sur l’écologiste Annalena Baerbock (Die Grünen).
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“L’élection qui déjoue les pronostics”
“Dans un temps marqué par les excès, à l’instar de ce qui s’est passé aux États-Unis, les électeurs préfèrent aujourd’hui des personnalités qui apparaissent sérieuses même si elles ne font pas rêver”, analyse Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po.
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Le bilan inattendu d’Angela Merkel
En seize ans à la Chancellerie, Angela Merkel a marqué l’opinion avec des décisions sur des sujets où elle n’était pas forcément attendue. Parfois par stratégie politique, parfois par pragmatisme, parfois peut-être aussi simplement par humanité, elle laisse un héritage qu’elle n’imaginait sans doute pas en arrivant au pouvoir en 2005.
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La chancelière et les présidents
2005. Quand Angela Merkel arrive au pouvoir, la France est dirigée par Jacques Chirac. Georges W. Bush est le président des Etats-Unis et Tony Blair dirige le gouvernement au Royaume-Uni. Depuis, et comme le montre cette vidéo, les choses ont changé partout dans le monde (ou presque) sauf en Allemagne où la chancelière est restée au pouvoir durant quatre mandats. Une longévité qui fait rêver ses homologues.
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La malédiction des favoris à sa succession
Si certains ont imploré Angela Merkel de revenir sur sa décision de ne pas briguer un cinquième mandat, c’est qu’au cours de la campagne, personne n’a su s’imposer dans son camp comme le successeur naturel de la chancelière. À droite, mais aussi à gauche, il n’a jamais fait bon être favori dans cette course.
Source : Le HuffPost (France)
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