Le général de l’armée mauritanienne vient d’être envoyé en Centrafrique pour diriger une mission multidimensionnelle Onusienne pour la stabilisation de ce pays. Ely Zayed Ould Mabarek est soupçonné dans le massacre des soldats négro-mauritaniens dans les camps d’horreur durant les années braise en Mauritanie sous le régime de Ould Taya.
Ce n’est pas le premier général de l’armée mauritanienne soupçonné de tortionnaire sous le régime de Ould Taya de 1984 à 2005. Le chef des armées actuel, Ould Menguet, le plus ancien militaire, fait partie de la liste des présumés criminels. Et ils sont nombreux dans les rangs de l’armée à vivre tranquillement en Mauritanie et à l’étranger sans être inquiétés par la justice.
Le moins qu’on puisse, des témoignages accablant le général Zayed Ould Mbareck circulent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux qui s’interrogent sur ce choix des Nations-Unies qu’un présumé criminel contre l’humanité dirige une mission de paix en Centrafrique.
Les observateurs s’indignent de cette légèreté Onusienne sur les droits de l’homme. La seule façon pour Ould Ghazouani de sortir de cette impasse judiciaire c’est la restauration d’un Etat de droit qui passe par la restitution des corps aux veuves et orphelins des 28 soldats assassinés en 1991 à Inal et qui attendent depuis longtemps pour des sépultures dignes.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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