Le programme de sécurisation des populations pour lutter contre le terrorisme et le trafic illicite, le crime organisé et le crime transfrontalier, est élaboré et conçu par la société française IDEMIA. Une révélation du ministre de l’Intérieur Ould Merzoug qui a fait de la sécurité son principal cheval de bataille contre la recrudescence de la criminalité dans le pays et notamment à Nouakchott et à Nouadhibou.
Ce programme concerne également le nouveau système intégré pour la gestion des populations et titres sécurisés. La société française de biométrie IDEMIA qui a signé un contrat avec le gouvernement d’un montant de près de 18 millions d’euros, va permettre ainsi de produire la nouvelle carte d’identité aux couleurs du nouveau drapeau ainsi que tous les documents régaliens.
C’est la construction d’un Etat moderne qui est pointée du doigt pour faire face aux multiples défis qui attendent Ould Ghazouani à mi-mandat dont le bilan est loin de satisfaire tous les Mauritaniens qui veulent des solutions sur la hausse des prix des denrées alimentaires, une augmentation de leur pouvoir d’achat plombé par les conséquences économiques et sociales de la covid-19.
Pour autant, cette modernisation de l’Etat et de l’État civil devra s’accompagner d’une justice sociale dans un pays miné par des divisions ethniques. Par ailleurs, les observateurs pointent le coût élevé de ce genre de contrat et parfois un manque de transparence avec ces géants étrangers de biométrie.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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