La Mauritanie comme son voisin sénégalais, est frappée de plein fouet depuis un mois par le variant Delta plus contagieux et mortel. Avec près de 600 contaminations et 9 décès cette fin de semaine, la situation se complique dans la capitale, épicentre de la pandémie.
Les autorités sanitaires de Nouakchott font face depuis plus d’une semaine à une troisième vague très forte qui mobilise le personnel médical et paramédical. Les observateurs craignent une pénurie d’oxygène avec l’augmentation des cas positifs estimés cette fin de semaine à 550 qui s’accompagnent de cas graves. C’est la lenteur au niveau de la vaccination qui est pointée du doigt entre la première et la deuxième dose. Plus de 30000 doses viennent d’être offertes par les Etats-Unis.
Une petite bouffée d’air pour les centres de vaccination qui vont également recevoir les deuxièmes doses du vaccin d’Astrazeneca à partir de ce mois d’août. Outre cette difficulté d’approvisionnement, les équipes médicales font face à des problèmes de déplacement des populations et au respect des mesures barrières.
La vitesse exponentielle du variant Delta qui a fait en 24 heures 9 décès, fait craindre la saturation des hôpitaux malgré le don émirati d’un hôpital de campagne d’une capacité de 220 lits.
Il est urgent d’accélérer l’achat des vaccins via la plateforme de l’Union africaine pour 300000 doses du vaccin Johnson and Johnson. Une dose unique qui permettra à la Mauritanie d’atteindre au moins plus de 40 pour cent de vaccinés.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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