La première phase d’installation du grand chantier gazier entre la Mauritanie et le Sénégal est quasi achevée à plus de 58 pour cent malgré un retard dû à la covid-19. Une grande satisfaction de Ould Ghazouani et Macky Sall qui attendent avec impatience les premières livraisons de bouteilles de gaz en 2023.
Le président mauritanien et son homologue sénégalais vont pouvoir se partager les recettes d’exportations de ce premier grand chantier gazier, estimées entre 80 et 90 milliards de dollars sur 20 ans. C’est une aubaine pour Ould Ghazouani de voir les premières livraisons de gaz naturel liquéfié ou GNL à une année de la fin de son quinquennat. Un cadeau du ciel qui pourrait boucher beaucoup de trous et notamment faciliter le paiement de la dette extérieure de 5 milliards de dollars négociée avec la France et les autres créanciers.
Le gaz et le pétrole viennent s’ajouter aux exportations du fer, de l’or et du cuivre et des produits de pêche pour les caisses de l’Etat. Une manne financière pour le PIB mauritanien. C’est le plus important projet gazier jamais réalisé par la Mauritanie et le Sénégal, deux États sahélo-sahariens dont les ressources en gaz étaient limitées jusqu’ici et exposent leurs populations à l’utilisation du bois.
Il n’en demeure pas moins que le gaz naturel liquéfié peut avoir un impact considérable sur l’écosystème des deux pays. Ould Ghazouani et Macky Sall peuvent dès maintenant regarder l’avenir avec beaucoup d’optimisme comme étant parmi les grands pays producteurs de gaz.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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