La campagne de réimplantation de l’Alliance populaire progressiste (APP) qui vient d’être lancée pour un mois dans tout le territoire apparaît comme un prélude au prochain congrès du parti attendu par les observateurs.
Ould Boulkheir entend se refaire une santé politique après une crise qui a secoué le parti ces deux dernières années. Des départs mais également des arrivées importantes de militants pour donner un nouveau souffle au parti attendu à l’issue du prochain congrès dont la date n’est pas encore définie.
En attendant, l’heure est à la réimplantation au moins pour un mois dans tout le territoire pour rattraper le retard de trois années et engranger d’autres militants favorables au nouveau projet du parti. Le président de l’APP prépare ainsi un renouvellement des instances du parti et une rentrée politique pour tenter de convaincre une partie de l’opposition démocratique de dialoguer avec le pouvoir.
Ces dernières initiatives de rassembler le maximum de leaders s’inscrivent dans ce sens. Pour autant, les observateurs sont sceptiques sur les intentions réelles du leader haratin. Ould Boulkheir s’est beaucoup investi comme le chef de l’opposition dialoguiste sous le régime de Ould Aziz. Et aujourd’hui il est encore proche du pouvoir avec un poste de président du conseil économique, social et environnemental après avoir perdu la présidence de l’assemblée nationale après les législatives. Il a plusieurs fois changé de casquettes sous les régimes précédents pour devenir le champion du dialoguiste. Ce n’est pas presque à 80 ans qu’il va changer de montures.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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